Les climatodénialistes relaieraient 3,5 fois plus de messages « toxiques » que les autres communautés sur X (ex-Twitter ; Chavalarias et al., 2023). Il est donc crucial de comprendre comment les individus réagissent à des informations climatiques potentiellement trompeuses. En effet, la sensibilisation à l’exactitude de l’information (Pennycook et al., 2021) aiderait à réduire la désinformation. La problématique de notre étude réside dans le besoin de décrypter comment l’amorçage peut influencer la manière dont les individus abordent des informations potentiellement trompeuses. L’objectif principal est d’évaluer si l’amorçage modifie la réceptivité à l’information climatique, et dans quelle mesure il renforce ou diminue la résilience contre la désinformation. Nous exposerons notre méthodologie expérimentale (inspirée de Lutzke et al., 2019), basée sur la présentation d’informations fondées ou erronées, précédées ou non d’amorces. Bien que notre étude soit toujours en cours, des premiers résultats fournissent des indications précieuses sur l’efficacité (et l’inefficacité) de certaines. Ces résultats aideront à orienter les futures stratégies de communication et d’éducation pour contrer la désinformation climatique et promouvoir la compréhension précise des enjeux climatiques au sein du grand public. Une formation, développée en lien avec l’Agence Science-Presse sera développée dans les prochains mois sur la base des données de recherche.