Les compétences socio-émotionnelles (CSÉ) commencent à être intégrées dans les programmes universitaires de différents pays (Beaumont & Garcia, 2020). Entre autres intérêts significatifs, leurs effets sur les performances des élèves comme sur l’amélioration du climat de la classe sont largement reconnus (Domitrovitch et al., 2017, Hough et al., 2017). Cette intégration dans les contenus de formation concerne par exemple l’Inspé de Nice, où des enseignants titulaires du concours de formation entrent dans le métier, sans master d’Éducation. Et c’est la raison pour laquelle il leur est proposé d’intégrer un Diplôme Inter Universitaire « Entrée dans le Métier » (DIU) pour conforter leurs compétences. Ce dispositif entre dans le cadre de l’approche par compétences (Poulay, Tardif et Georges, 2017) en cours de généralisation au sein des Universités Françaises. Ainsi, les étudiants sont invités à valider leurs CSÉ en déposant des preuves écrites ou audios et une fiche de l’auto-évaluation. Ils peuvent les représenter autant de fois que nécessaire si celles-ci sont refusées. Nous proposons donc, avec une méthode mixte, d’examiner les petits pas dont rendent comptent les preuves des CSÉ fournies par les enseignants impliqués dans ce DIU Enseignant. Notre communication sera l’occasion de restituer les premiers résultats de ce travail.