Plusieurs voies mènent à la profession enseignante au Québec. Les personnes qui enseignent dans les écoles peuvent avoir obtenu un brevet à la suite d’un baccalauréat, d’une maîtrise qualifiante ou d’un stage probatoire. Elles peuvent aussi enseigner sous le coup d’une autorisation provisoire, d’une tolérance d’engagement ou encore à titre de suppléante ou suppléant occasionnel. Les aspirantes et aspirants à la profession enseignante se sont également diversifiés : en plus des jeunes qui entament un baccalauréat à la suite de leurs études collégiales, des adultes aspirent à changer de carrière pour enseigner (débutant notamment par l’enseignement sans qualification légale) et de plus en plus d’enseignantes et enseignants formés à l’étranger s’intègrent à l’école québécoise. Dans son dernier rapport sur l’État et les besoins de l’éducation, le Conseil supérieur de l’éducation analyse les voies de formation à l’enseignement et les besoins de formation propres aux divers groupes de futures enseignantes et de futurs enseignants. Il propose des solutions innovantes, concrètes et viables pour contrer la pénurie de personnel enseignant qui continue de s’aggraver.