Le développement moteur regroupe sept composantes, dont le raisonnement spatial (April et Charron, 2013). Dans le contexte de l’éducation préscolaire, la pédagogie des divers intervenants permet de le développer, puis ultimement de l’évaluer, dans le but de témoigner de son cheminement (MÉQ, 2020). Cela dit, à l’éducation préscolaire, la tâche d’évaluer le domaine physique et moteur revient aux personnes enseignantes titulaires, et non à celles d’éducation physique et à la santé, comme c’est le cas pour les autres cycles (MÉQ, 2020). Pour ce faire, ces dernières disposent d’une autonomie pédagogique quant à l’interprétation et à l’opérationnalisation des différentes balises ministérielles relatives à l’évaluation (Pyle et DeLuca, 2013). Cette communication mettra en lumière des exemples concrets de pratiques de personnes enseignantes en éducation préscolaire (n=5) au regard de l’évaluation du raisonnement spatial, dans le quotidien de la classe. Ces données issues d’une démarche de recherche-action (Stringer, 2007) permettront de faire état des trois étapes, soit l’observation, la réflexion, puis l’action. La communication permettra également d’explorer de quelle manière le personnel enseignant titulaire, puis en éducation physique et à la santé, pourrait collaborer au regard du développement, de l’observation, de la documentation puis de l’évaluation du domaine physique et moteur des enfants.