La profession enseignante fait face à une pénurie d’enseignants et un taux de décrochage élevé chez les enseignants novices (EN). Devant ces phénomènes, des milieux scolaires et des gouvernements adoptent des orientations visant à faciliter l’insertion professionnelle (IP) et à accroitre la rétention dans la profession. C’est ainsi que des programmes d’insertion professionnelle (PIP) sont mis en place dans plusieurs pays, de même qu’au Québec depuis une dizaine d’années. Toutefois, des études indiquent que l’impact des PIP dépend de leur contenu, de leur utilité perçue (Han, 2019; Mansfield et Gu, 2019) et de la présence d’une culture de soutien (Gaikhost et al., 2014). L’objectif de cette communication est d’analyser l’appréciation des enseignants novices au regard des mesures et des pratiques concrètes de soutien dont ils ont bénéficié, et de vérifier dans quelle mesure le climat de travail est propice à leur IP. Les données proviennent d’une enquête par questionnaire administrée au Québec en 2023 et à laquelle ont participé 730 EN. Les résultats révèlent une situation globalement positive du soutien formel, avec une certaine variabilité entre certaines mesures et pratiques de soutien. Il ressort également que les participants aux PIP perçoivent davantage recevoir un soutien informel suffisant.