Au Québec, c’est actuellement environ 1 élève sur 5 qui échoue l’épreuve ministérielle d’écriture de cinquième secondaire. Cette statistique coïncide avec des résultats suggérant que l’écriture suscite peu d’enthousiasme. De fait, des recherches indiquent que la motivation envers l’écriture diminue dès la 2e année du primaire, et ce, jusqu’à la fin du secondaire. Malgré des interventions visant à améliorer la réussite (et la motivation) en écriture, les résultats stagnent. Cela étant dit, l’écriture littéraire est un genre textuel qui semble prometteur pour motiver les élèves à écrire et les aider à s’améliorer. Elle aurait notamment pour mérite de permettre l’exercice de l’imagination et de procurer un sentiment de liberté. En ce, elle pourrait donc satisfaire des besoins psychologiques fondamentaux associés à des formes de motivation plus autodéterminées. Spécialement si la personne qui s’exerce à écrire peut bénéficier d’une rétroaction dialogique, où l’accent n’est pas mis sur ses méprises, mais plutôt sur l’appréciation de l’originalité de son œuvre et le développement de sa posture d’auteur. De plus, cette rétroaction serait respectueuse de son identité, de sa personnalité, de ses croyances et de son affectivité. Cette communication s’intéressera à cette approche et s’efforcera de faire la lumière sur ses bienfaits encore méconnus.