La motivation des élèves à réviser-corriger leurs textes : et si on l’évaluait?
     Colloque du CRIFPE
    Brève communication orale
            Thème(s)
        Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail et Le numérique éducatif
    
    
    Résumé
     Les résultats à l’épreuve ministérielle d’écriture indiquent que la maitrise de l’orthographe constitue le principal défi des élèves du secondaire (MEQ, 2023). La révision-correction, destinée, entre autres, à corriger ces erreurs, contribuerait au rendement en écriture (Graham et Perin, 2007), mais des obstacles psychocognitifs et affectifs entravent l’engagement des élèves dans ce processus, qu’ils trouveraient ardu et peu intéressant (Paradis, 2012). Les mentions à l’effet que les élèves n’aiment pas réviser-corriger leurs textes sont courantes dans la documentation (Lecavalier et al., 2016), mais peu d’études empiriques ont évalué leur motivation à accomplir cette tâche. Pour ce faire, encore faut-il disposer d’un outil permettant d’évaluer cette motivation. Cette présentation démontrera comment, dans le cadre d’une étude quantitative, j’ai été amenée à combiner un modèle de la motivation à écrire (Boscolo, 2009) et un modèle de révision de textes (Hayes et al., 1987) afin d’adapter un questionnaire évaluant la motivation à écrire (Deneault et Lavoie, 2020) et de produire un questionnaire permettant d’évaluer spécifiquement la motivation à réviser-corriger des élèves.
    Auteur.e.s
    
                    
                
                
                    
                    Université du Québec à Rimouski - Canada
                    
                 
             
                    
                
                
                    
                    Université du Québec à Rimouski - CRIFPE - Canada
                    Professeure en psychologie du développement de l’enfant et de l’adolescent au département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Rimouski, Joane Deneault enseigne en formation initiale à l’éducation préscolaire, à l’enseignement primaire et à l’enseignement secondaire. Elle s’intéresse au développement cognitif et affectif en contexte éducatifs formels et non formels, à la motivation à écrire et aux interventions et attitudes éducatives de l’adulte favorisant le développement global des enfants et leur engagement scolaire.
                 
             
                    
                
                
                    
                    Université du Québec à Rimouski - CRIFPE - Canada
                    Jessy Marin est professeure en didactique du français à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). En plus d’être chercheuse associée au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), elle fait partie de la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie (CPEL). Ses intérêts de recherche portent notamment sur l’enseignement et l’apprentissage de l’écriture au primaire. Ses plus récents travaux concernent l’enseignement et l’apprentissage de l’orthographe lexicale ainsi que l’écriture en collaboration.
                 
             
             
                
            
        Séance
        
            C-J409        
                    Heure
            2024-05-09 15 h 30
        
        Durée
        
            15 minutes        
                    Salle
            
                Westmount 6